Après l’assèchement des Paluds au XVIe siècle, la culture du riz se développa.
Au XIXe siècle, l’agriculture prit un essor grâce aux nouvelles cultures : la vigne, le tabac, le safran. On planta des graines de garance, ainsi que des mûriers pour la nourriture des vers à soie.
La garance était cultivée pour ses racines, qui fournissaient l’alizarine, substance colorante rouge servant à teindre les étoffes et notamment les vêtements militaires. Des moulins tournaient au bord des Sorgues, permettant, grâce à d’énormes meules de pierre, de réduire en poudre les racines de garance (comme par exemple au quartier de Trévouse jouxtant Les Valayans).
L’élevage du ver à soie était une activité de morte saison entre les semailles du printemps et la fenaison. Réservé aux femmes et aux enfants, elle constituait une appréciable ressource d’appoint. La récolte des vers à soie s’effectuait généralement en Juin. On détachait les cocons des genêts sur lesquels le ver à soie les avait filés : c’était le décoconnage. On passait ensuite au triage, avec la sélection des beaux cocons pour l’industrie de la soie.
Suite au déclin de la garance, de nouvelles cultures prirent le relais, comme le psyllium ou graine de puce pour les besoins pharmaceutiques, puis la menthe, les glaïeuls et les bulbes de tulipes, les asperges, les cultures maraichères et céréalières, puis les pommes et les productions sous serres.